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Présentation de l'épisode
Découvrez la revue de presse de toute l'actualité pharmacie de cette semaine en 3 minutes.
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Dans l'actualité de cette semaine
“Automédication : l'UFC-Que choisir veut mettre fin au monopole pharmaceutique” titre cette semaine le quotidien du pharmacien. Nous apprenons dans cet article que la revue de défense des consommateurs verrait bien certains médicaments vendus autre part que dans une pharmacie. Pourquoi cette évolution ? Les arguments avancés par UFC Que choisir visent à protéger le patient consommateur contre des problèmes qui mettent en danger les usagers. L’article cite de la “surconsommation de médicaments, des pénuries, de l’automédication mal maîtrisée du fait de conseils défaillants ou des excès de la publicité”. L’enquête met en lumière également des prix très variables en fonction des officines et une certaine opacité sur ces marchés. La libéralisation de ces produits d’automédication et une ouverture à la vente en grande surface sont parmi les pistes avancées.
Le moniteur des pharmacies s’interroge cette semaine sur la “Convention pharmaceutique : un an après sa signature, qu’a-t-elle changé ?”. Car en effet l’article nous rappelle que cette convention a été votée en mars 2022 et effective depuis octobre. Ce contrat passé entre l’assurance maladie et la profession ouvre de nouvelles perspectives pour la pharmacie de ville. L’article énumère ainsi ces nouvelles missions en précisant les modalités de mise en œuvre et de rémunération pour le pharmacien d’officine.
Beyfortus, est peut-être le médicament de cette rentrée pour la revue Pharma. La lecture de cet article permet de prendre connaissance de tous les éléments concernant cette thérapeutique. En premier lieu, l’HAS vient de donner son feu vert pour l’utilisation de cet anticorps monoclonal. Le nirsévimab est ainsi indiqué dans la prévention des formes graves de bronchiolite, en une seule injection, et à l’ensemble des nourrissons. Cet agent d’immunisation, c’est le terme à employer au lieu de vaccin, sera disponible en ville comme à l’hôpital dès le mois de septembre. Autre annonce importante apprise dans l’article, ce médicament sera mis à disposition des tous petits enfants sans sur facturation pour les parents.
“Ozempic (sémaglutide) : un médicament à utiliser uniquement dans le traitement du diabète de type 2” rappelle cette semaine l’ANSM et l’assurance maladie dans une communication conjointe. Cette information permet de nous rappeler que les cas de mésusage à des fins amaigrissants sont connus maintenant depuis plusieurs mois. L’article explique que les données sorties en ce milieu d’été estiment que plus de 1% des remboursements concernent des usages non justifiés par rapport aux indications. Ce communiqué de presse commun rappelle enfin que ces détournements d’usage risquent aussi de compliquer l’accès pour les patients nécessitant ce traitement.
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